Accueil > Consultation > Les symptômes > Existe-t-il des traitements naturels pour soigner la maladie de Verneuil ? Commencer une psychothérapie dans le centre de Paris pour aller mieux lorsqu’on est atteint d’une affection dermatologique.

Existe-t-il des traitements naturels pour soigner la maladie de Verneuil ? Commencer une psychothérapie dans le centre de Paris pour aller mieux lorsqu’on est atteint d’une affection dermatologique.


On vient de me diagnostiquer une maladie de Verneuil, qui peut m'aider ?
J'ai des cicatrices qui ne partiront pas et je n'arrive pas à les accepter, comme je peux faire pour avancer ?
Je crois que les poussées arrivent quand je suis stressé, est-ce qu'une thérapie peut m'aider à me détendre, être moins angoissé, relativiser et m'apaiser ?

La maladie de Verneuil, aussi appelée hidradénite suppurée, est une maladie dermatologique chronique. C’est une maladie qui se caractérise par la formation de nodules inflammatoires et douloureux, dans des zones où se trouvent des glandes apocrines (oreilles, cou, nuque, aisselles, seins, zone pubienne et génital, aine, coccyx, fesses). Les nodules évoluent vers la formation d’abcès très douloureux qui finissent par fistuliser. Cela formera des cicatrices indélébiles. La maladie peut alors devenir, rapidement, difficilement supportable pour celui ou celle qui en est atteint, et certains la considèrent comme un véritable handicap, au quotidien.
 
Des traitements, non curatifs mais visant à soulager, sont alors proposés. Nous pouvons lire dans la littérature médicale : pansements, injections de triamcinolone, anti-inflammatoires, antibiotiques mais également parfois la prescription d’isotrétinoïne, la zincothérapie, les traitements immunosuppresseurs.
 
Nous signalons, au côté de ces traitements, la pertinence de la rencontre avec un psychanalyste, pour débuter une psychothérapie, que la maladie soit le premier motif de consultation, ou qu’elle ne soit que secondaire dans les souffrances que le patient ou la patiente rencontre.
 
La maladie est parfois considérées comme une forme d’expression, et cela par les patients eux-mêmes : le corps, l’organisme sont atteints car quelque chose cherche à se dire. Nous considérons cette hypothèse avec sérieux.
Pour d’autres, ce sont les retentissements de la maladie dans leur vie qui les poussent à consulter car se développent des sentiments forts à son sujet : de la colère, de l’injustice, de la haine voire de la rage disent certains, mais aussi de la tristesse et de l’angoisse. Il est alors indiqué de chercher un professionnel, psychothérapeute ou psychanalyste, pour commencer à parler ce qui est éprouvé, dans son corps et dans ses pensées.
 
Dans cette logique, nous proposons à toute personne souffrant de maladie chronique de prendre rendez-vous afin de s’accorder un temps pour parler, pour explorer la souffrance que la maladie constitue, ou qu’elle recouvre, dans la visée de construire une solution pour vivre correctement et dignement. Nous plaidons en faveur d’un rapprochement et même d’une clinique de partenariat entre médecine et psychanalyse, pour que l’annonce et le suivi d’une maladie chronique se fasse en partenariat avec le psychanalyste et la mise en place d’un traitement psychanalytique. La psychanalyse n’est pas médecine alternative, médecine parallèle ou médecine douce. Elle ne fait pas partie de la médecine ; elle en est le fidèle partenaire. Les acteurs du champ médical peuvent compter avec les cliniciens formés à la psychanalyse.
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