Accueil > Consultation > Les symptômes > Anxiolytiques, antidépresseurs et hypnotiques - De la nécessité du traitement psychanalytique au côté du traitement pharmacologique.

Anxiolytiques, antidépresseurs et hypnotiques - De la nécessité du traitement psychanalytique au côté du traitement pharmacologique.

Merci tout d'abord à Edith de Amorim, psychanalyste au sein du Réseau pour la Psychanalyse à l'Hôpital d'avoir attiré mon attention sur un article du Figaro, publié en date du 16 janvier 2023, dont le propos ne peut que nous interpeller : Anxiolytiques, antidépresseurs : comment se sevrer des médicaments psychotropes ?, écrit par Anne-Laure Lebrun. Parler de sevrage pour ce qui est un traitement peut paraître antinomique. Et pourtant…

 

L’article fait état d’une augmentation toujours en hausse, en hausse massive, des prescriptions d’anti-dépresseurs, d’anxiolytiques et d’hypnotiques, traitement censé être prescrit pour une courte durée (de quatre à douze semaines pour les benzodiazépines là où ils sont trop souvent consommés pendant plus de deux ans). Ces médicaments sont généralement utilisés pour traiter l’anxiété, la dépression, les troubles du sommeil. Une addiction peut en découler, elle concernerait 50 à 80% des patients ; elle est addiction à la molécule, et alors la dose doit être augmentée pour en éprouver les effets et pouvoir s’en passer semble irréalisable. Un sevrage doit alors se faire progressivement. Une dépendance au traitement, quelque soit la molécule, peut aussi être induite par le seul fait d’être sous traitement. Le syndrome de sevrage apparaît alors également dans le cas d’un arrêt brutal : douleurs, maux de tête, nausées, troubles du sommeil, anxiété, tremblements, vertiges se manifestent. La psychothérapie est alors indiquée, selon le rapport dont il est question dans l'article, pour accompagner cet arrêt progressif.

 

Nous regrettons que cette indication psychothérapeutique tarde à venir : pour quelles raisons ne pas donner cette indication dès qu’un patient, en médecine générale, en ville ou à l’hôpital, fait part de symptômes psychiques qui le font souffrir ? Pourquoi cette indication ne précède pas la prescription médicamenteuse, ou à défaut l’accompagne ?

 

Il n’y a pas de temps à perdre pour celles et ceux qui souffrent : rencontrer un psychanalyste peut, et nous en sommes témoins au quotidien, leur permettre de ne plus vivre en étant gouverné par leurs symptômes, par une tristesse, une angoisse, un malaise qui ne parvient pas à passer.

 

Aussi, que ce soit lors d’un début de traitement médicamenteux, au moment de son arrêt, ou à tout moment de cette prise en charge pharmacologique, nous faisons l’offre qu’y soit adjointe un rendez-vous chez un psychothérapeute ou un psychanalyste.

 

À la consultation que j’assure dans le Xe arrondissement de Paris, je m’engage dans le dispositif de la Consultation Publique de Psychanalyse : les patients sont reçus rapidement (dans les 48h si la situation le nécessite) et ils payent leurs séances selon leurs moyens. Vous pouvez prendre rendez-vous au 06.32.24.89.50.

Contactez-nous
Les champs indiqués par un astérisque (*) sont obligatoires