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Surdoués, haut-potentiels (HPI), précoces : quelle signification pour celles et ceux qui viennent rencontrer un psychothérapeute ? (A Paris – le 10.07.2017)


Une question revient fréquemment chez certains patients de nos consultations, en psychothérapie ou en psychanalyse : « Suis-je surdoué ? », « Est-ce que je suis considéré comme quelqu’un à haut potentiel, comme HPI ? », « Est-ce que ma souffrance est due à de la précocité ? ».
Le sujet revêt une grande importance pour ces personnes car elles pensent y trouver un champ de réponses aux questions qu’elles se posent. Car souvent cette question apparaît pour tenter de trouver une raison à une douleur difficile à supporter, et qui justement les pousse à venir consulter psychologues et psychothérapeutes, parfois en quête d'un bilan psychologique. L’hypersensibilité, la difficulté à entretenir des relations sociales apaisées et agréables, les difficultés scolaires et professionnelles mettent la puce à l’oreille de ses patients qui, en cherchant la cause de leurs souffrances, en arrivent à se poser la question de leur possible surdouance.
Cette surdouance, encore appelée haute potentialité ou précocité, qualifie un niveau intellectuel, mesuré par des tests de Quotient Intellectuel (QI), supérieur à la « norme », c’est-à-dire à la majorité des individus d’un groupe d’âge donné.
 
En tant que cliniciens, psychothérapeute ou psychanalyste, le propos vient nous interpeller en ce qu’il est articulé de manière unique pour chaque personne, par rapport à son histoire et sa souffrance propre.
 
Ainsi, pour cette patiente, Mademoiselle M., obtenir le diagnostic de surdouée serait une manière de savoir, « pour de vrai », ce qui cloche dans ses relations aux autres qui sont soit agressifs avec elle, soit limités intellectuellement selon elle, ce qu’elle supporte difficilement.
 
Pour cette autre femme en psychanalyse, Madame D., la passation des tests de QI ne lui offre pas la tranquillité espérée. C’est au cours de ses séances qu’elle découvre l’espoir illusoire qui soutient sa recherche : que quelqu’un d’autre, un expert, lui dise qui elle est. Cet attente imaginaire, Madame D. l’interprète comme une manière de se déprendre d’une responsabilité qui lui incombe pourtant bel et bien : celle de conduire son existence selon ses propres choix.
 
Voilà des illustrations de ce que peut recouvrir la demande de diagnostic de précocité. Et c’est justement à partir de là que nous allons pouvoir travailler. Car ce qui compte n’est pas tant le diagnostic – manière supplémentaire de chercher une identité qui pourtant ne fait souvent que réduire un peu plus l’être plutôt que de le libérer – ce qui compte est la construction qui sera faite par le patient pour pouvoir « faire avec » les qualités et caractères qui sont les siens.
 
Aussi, j’invite chaque personne concernée par cette question, qui fait pour elle souffrance, à me contacter au 06.32.24.89.50. pour obtenir un rendez-vous à la consultation de psychothérapie et de psychanalyse, située au 93 rue de Maubeuge, dans le 10e arrondissement de Paris. 
 
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