L’avenir d’une transmission
XXVIIIe colloque du RPH – 11 avril 2015
Poser la question de l’avenir de la psychanalyse telle que l’ont proposé mes collègues du RPH à l’initiative de cette journée a réveillé chez moi le désir de travailler sur la transmission de cette singulière discipline qu’est la psychanalyse. Car l’avenir de la psychanalyse dépend, au moins en partie, de la formation des psychanalystes. Sans clinicien, pas de psychanalyse. Comment donc réunir les conditions pour que l’être qui en a le désir accède à la possibilité d’occuper la position de supposé psychanalyste pour ceux qui viennent le rencontrer ?
Cela m’a renvoyé bien entendu à cet âge où encore marquée par le discours universitaire, je m’approchais d‘une Ecole de psychanalyse pour y être formée. Voici la question qui pourrait certainement résumer ma vision d’alors : mais comment vais-je faire pour apprendre à faire ça ? Comprendre, à faire la psychanalyste.
Et très rapidement, une autre est apparue : mais pourquoi n’est-il pas possible qu’on nous enseigne vraiment, clairement, et si possible succinctement, ce que recouvre la psychanalyse ?
S’il y a transmission de la psychanalyse, celle-ci ne prend pas la forme que nous pourrions attendre de toute autre formation professionnelle. C’est ce que je vous propose de développer aujourd’hui.
Et je commencerai avec ces propos de Jacques Lacan, qui annoncent la couleur : « Tel que j’en arrive à le penser, la psychanalyse est intransmissible. C’est bien ennuyeux. C’est bien ennuyeux que chaque psychanalyste soit forcé – puisqu’il faut bien qu’il y soit forcé – de réinventer la psychanalyse. Si j’ai dit à Lille que la passe m’avait déçue, c’est bien pour ça, pour le fait qu’il faille que chaque psychanalyste réinvente, d’après ce qu’il a réussi à retirer du fait d’avoir été un temps psychanalysant, que chaque psychanalyste réinvente la façon dont la psychanalyse peut durer »[1].
Voilà tout un programme.
Arrêtons-nous pour commencer sur cette précieuse indication, déjà soulignée par Freud, et conservée depuis : le psychanalyste est avant tout un psychanalysant.
C’est dans sa cure personnelle, véritable pilier de sa pratique, que le clinicien acquerra la conviction de l’existence de l’inconscient et des effets de la cure sur sa propre personne. Pourra y naître ce désir de reprendre au niveau de l’inconscient d’autrui l’expérience faite de son propre inconscient.
Moustapha Safouan présente la chose ainsi : « [L’] analyse [du psychanalyste] est censé l’avoir conduit non seulement à toucher du doigt la réalité de l’inconscient, mais encore à assumer au plus haut point sa division de sujet. Le désir de l’analyste, on ne saurait l’envisager autrement que comme une nouvelle formation de l’inconscient : c’est même là le sens le plus authentique de la « formation de l’analyste » »[2].
Si le désir du psychanalyste est la pierre fondatrice de toute clinique psychanalytique, force est de constater que ce désir ne se transmet pas. On ne peut faire cadeau d’un désir comme on le ferait d’une voiture, d’un cabinet de consultation, voire d’un diplôme. En ce qui concerne le désir, pas de cadeau !
C’est à l’être, encouragé par la traversée de sa cure, de s’engager avec son désir. Il ne pourra en être autrement.
Cela nous indique déjà en quoi la psychanalyse ne peut en aucun cas s’enseigner à la manière d’une autre discipline. Cela dessine les contours de l’impossibilité qu’un cursus de formation standardisé forme des psychanalystes.
Mais ne négligeons pas pour autant ce qui s’enseigne tout de même de la psychanalyse. La théorie s’enseigne. A l’université, dans les livres, dans les séminaires. Et elle est un des autres piliers fondamentaux de la formation psychanalytique. Nul clinicien ne peut avancer sans cette sérieuse étude du travail des psychanalystes qui l’ont précédé.
Freud fut le premier à prendre soin de la théorie psychanalytique. Il n’y a qu’à parcourir ses textes pour s’en rendre compte. On y retrouve sa volonté de transmettre ce qu’il avait, au contact de ses patients, pu élaborer sur l’appareil psychique. Sa pédagogie et sa curiosité scientifique sont souvent un régal pour le clinicien, qu’il soit débutant ou non d’ailleurs.
L’exemple de Freud est souvent pratique et enseignant et aujourd’hui, nous pouvons prendre la mesure de son style, qui m’apparait circonscrit à son époque, celle de l’invention de la psychanalyse, où l’on devine une volonté accrue de faire science et de constituer un savoir. On voit dans ses cinq psychanalyses, et cela ne cesse depuis d’être pointé du doigt, comment Freud cherchait à concilier vérité du cas et savoir du psychanalyste. Cela a pu engendrer l’idée d’une complétude entre les deux. Freud avait là à cœur de diffuser sa discipline nouvelle.
Aujourd’hui, et à l’avenir, nous avons à lire Freud et à produire de la théorie avec ce qui a pu être construit depuis, autour de l’inadéquation de la vérité et du savoir.
Lacan s’est efforcé de transmettre l’existence de cette inadéquation. Cette transmission se réalise notamment de par son style dont il dira que « les difficultés répondent à l’objet même dont il s’agit »[3].
Il présentera, dans son retour à Freud, et avec ce style qui fut le sien, une nouvelle approche de la transmission de la psychanalyse. Ce style, qui n’est en rien désuet, ancre les principes mêmes de la psychanalyse, atemporels ceux-là, ce qui en fait un apport d’une actualité sans cesse réactivée.
Ainsi, à la lumière de ce que Lacan a conceptualisé autour du savoir, nous pouvons nous rendre compte de la portée de son enseignement.
Lacan a tenu, tout au long des années où il présentait son séminaire, à mettre en garde les psychanalystes, et ses autres auditeurs d’ailleurs, quant au rapport qu’ils entretenaient au savoir.
Il s’agit avant tout d’un avertissement clinique. En élaborant la notion de sujet supposé savoir, Lacan détermine à quelle position le clinicien est mis par l’être qui souffre et qui vient le rencontrer. L’être vient chercher, chez celui qui sait, un remède à sa souffrance. Schématiquement, le patient considérerait qu’un savoir existe et que le psychanalyste pourrait le lui donner. Ce qui relève de l’imaginaire.
S’il reconnaît que le transfert s’instaure de par cette illusion, le clinicien ne s’installe pas confortablement à cette position.
Lacan le précise ainsi en 1957 déjà : « Ce n’est que de la place de l’Autre que l’analyste peut recevoir l’investiture du transfert qui l’habilite à jouer son rôle légitime dans l’inconscient du sujet […] Toute autre place pour l’analyste le ramène à une relation duelle qui n’a pas d’autre issue que la dialectique de méconnaissance, de dénégation et d’aliénation narcissique dont Freud martèle à tous les échos de son œuvre qu’elle est le fait du moi »[4]. La cure, loin de viser à renforcer le moi, s’engage vers le point où l’être parviendra à reconnaître qu’il est déterminé, non par son moi, mais par ce savoir insu, son fantasme inconscient. Et c’est en cheminant tout au long de sa cure qu’il découvrira que sa vérité ne peut que se mi-dire, qu’à être dans le registre de la parole, il se trouve être un sujet divisé, manquant, castré symboliquement.
Pour que cela opère, le clinicien a donc à se dégager de la position du sujet supposé savoir. Comment ? Moustapha Safouan répond ainsi : « La responsabilité de l’analyste ne saurait être située autrement, selon Lacan, que dans son savoir ignorer, ignorer ce qu’il sait ou a pu savoir »[5].
Il ne s’agit aucunement que le clinicien se saisisse de cela pour prétexte à son ignorance. Il se doit d’étudier et de travailler, théoriquement et cliniquement, mais les connaissances qu’il pourra acquérir, organiser et articuler pour penser la psychanalyse ne lui procurerons nullement à l’avance le savoir sur la vérité dont il est question pour le patient qu’il reçoit.
Le clinicien a, inévitablement, à se défaire de sa volonté de maitrise du savoir. C’est ainsi qu’il y a à entendre le conseil avisé de Freud d’accueillir chaque patient comme s’il était le premier : le clinicien ne sait rien de l’inconscient de celui qui vient à sa rencontre.
La cure vise à ce que l’être puisse devenir sujet, et pour cela, qu’il se dégage de la position d’objet dans laquelle il se trouvait. Le psychanalyste, dans cette affaire, y est pour rien … rien étant là aussi à entendre comme l’autre nom du semblant d’objet a.
Voilà la transmission de Lacan !
Ecoutons-le : « Grâce à la logique […], j’arriverais à leur rendre supportable la position qu’ils occupent en tant que petit a dans le discours analytique. Cela leur permettrait de concevoir que ce n’est pas peu de chose que d’élever cette fonction à une position de semblant, qui est la position clef de tout discours. C’est là qu’est le ressort de ce que j’ai toujours essayé de faire sentir comme la résistance de l’analyste à vraiment remplir sa fonction. Elle n’est que trop compréhensible. Il ne faut pas croire que la position du semblant soit aisée pour qui que ce soit »[6].
En effet, la position de semblant d’objet a, semblant d’objet déchet, est loin d’être aisée, mais sur elle repose la stratégie du psychanalyste, stratégie qui vise à éviter d’entretenir la relation imaginaire qui se trouve nourrie par le moi, tant le moi du patient que celui du clinicien si ce dernier n’y prend pas garde.
Cette relation, également appelée relation a—a’, pour rappeler qu’elle se situe au niveau du moi, maintient la dimension imaginaire, propre à masquer la faille, la division, le manque.
Le clinicien cherchera plutôt à redonner une place au manque pour qu’un désir de savoir émerge. Ne pas répondre à la demande, et ne pas savoir pour l’autre, sont nécessaires pour qu’il soit possible à l’être qui s’engage dans une cure d’accéder à un bout de savoir sur lui-même.
Nous pouvons trouver une grande proximité entre l’étudiant qui cherche comment devenir clinicien et le patient qui vient à la rencontre du psychanalyste. L’étudiant peut s’attendre à recevoir un savoir bien ficelé, une boite à outils opérationnelle.
Et nous le voyons, il n’en sera rien, puisqu’il aura, dans la clinique, à quitter ce pré carré de celui qui sait comme il aura eu, dans sa propre cure, à lâcher sa position de maître en sa demeure.
Et ce qui est très intéressant également pour la question qui nous occupe ici, de la transmission de la psychanalyse, c’est bien que ce qui vaut pour le savoir de l’être sur lui-même, vaut tout autant pour le savoir psychanalytique. La théorie psychanalytique ne recouvre pas, totalement, ce qu’il en est de son objet, l’inconscient.
L’enseignement de Lacan est hautement psychanalytique en ceci que dans son discours, il fait en sorte qu’il y ait toujours, pourrait-on dire, du manque à comprendre. Nous avons justement à saisir qu’il ne peut en être autrement dans la transmission de la psychanalyse. Cela procède de la structure même de l’objet de la psychanalyse, l’inconscient, structuré comme un langage, et donc par définition, non accessible à une complétude.
Voyez ce qu’en dit Lacan : « La discontinuité, telle est donc la forme essentielle où nous apparaît d’abord l’inconscient comme phénomène – la discontinuité, dans laquelle quelque chose se manifeste comme une vacillation. Or, si cette discontinuité a ce caractère absolu, inaugural, dans le chemin de la découverte de Freud, devons-nous la placer – comme ce fut ensuite la tendance des analystes – sur le fond d’une totalité ? Est-ce que le un est antérieur à la discontinuité ? Je ne le pense pas, et tout ce que j’ai enseigné ces dernières années tendent à faire virer cette exigence d’un un fermé – mirage auquel s’attache la référence au psychisme d’enveloppe, sorte de double de l’organisme où résiderait cette fausse vérité»[7].
De par son objet, la théorie psychanalytique est du côté du pas-tout, du manque. Et en cela elle ne saurait s’assimiler à une idéologie ou à un dogme, chargé de représenter LA vérité.
Enseigner la psychanalyse comme savoir fini, complet, abouti, ne peut, de fait, tenir la route.
Dans la cure, comme dans la théorie, le savoir psychanalytique a affaire avec le manque. Et c’est tant mieux ! Car ce manque, c’est le manque cause du désir, c’est ce qui, perpétuellement, entretient le désir de continuer, à lire, à étudier, à recevoir des patients, à théoriser.
La transmission de la psychanalyse se distingue donc fermement de la formation universitaire, qui, dans son discours, met le savoir en position dominante et ne tient pas compte de cette division propre au langage, qui aboutit de fait à un manque, à une incomplétude.
C’est déjà là où à mon sens, l’enseignement de la psychanalyse à l’université rencontre un achoppement.
Je parle là de l’université, mais cela vaut tout autant pour les psychanalystes qui parlent au nom de la psychanalyse comme si celle-ci leur garantissait un savoir, pourrait-on dire, d’expert. Que ce soit au travers d’une vulgarisation ou d’une médiatisation de la psychanalyse, s’exprimer au nom de celle-ci de cette manière conduit à des dérives dont les résultats absurdes desservent grandement la psychanalyse.
Pour en revenir à l’université, nous voyons qu’elle forme, non des psychanalystes, elle ne le réclame pas, mais des psychistes, psychologues et psychiatres, à qui elle fournit « les armes de la psychanalyse » comme l’avait formulé un professeur des universités au président du RPH. Celui-ci lui avait alors répondu : « Carnage assuré !». L’université, au travers de ses enseignements, entretient l’illusion qu’il est possible de faire de la « psychothérapie d’inspiration psychanalytique » et en cela, ne s’engage pas avec la psychanalyse. Elle mise sur le cuivre lorsque l’or est à portée de main. Elle fournit une théorie séparée des autres piliers constituant la formation du psychanalyste, à savoir la cure personnelle et la pratique de la psychanalyse. La théorie perd alors beaucoup de sa saveur.
Et là je dois vous avouer que je parle avec mes souvenirs d’étudiante. N’étant pas, à l’époque, familière de mon inconscient, la théorie me semblait démodée et peu vivante car distincte de la clinique.
Que pouvons-nous alors proposer aux universités et aux étudiants désireux de se former à la clinique?
Nous pouvons inviter ces derniers à s’engager, parallèlement à leurs études, dans un lieu, une Ecole de psychanalyse disposée à les accueillir. Quand l’université sera prête à soutenir ce désir, ou tout du moins à y consentir, nous serons tous gagnant.
J’aimerai pour finir toucher un mot au sujet de ce que nous avons à attendre des Ecoles de psychanalyse. Si nombre d’entre elles s’accordent aujourd’hui à dire que l’analyse personnelle, le travail théorique et le contrôle ou la supervision des cures constituent les indispensables piliers de la formation des psychanalystes, le RPH a, à mon sens, fait un pas de plus avec la proposition de la CPP. CPP pour Consultation Publique de Psychanalyse. Dispositif conçu, par Fernando de Amorim, pour que l’être qui souffre puisse rencontrer rapidement un clinicien et ce, quel que soit ses moyens financiers. Dispositif conçu également pour que l’être qui désire devenir clinicien puisse y recevoir des patients et occuper vis-à-vis d’eux la position de psychothérapeute ou de psychanalyste.
Ainsi, l’étudiant ou le jeune diplômé reçoit, dès qu’il le peut, des patients et assure leurs cures. Il n’attend pas, comme le préconisent certains, d’avoir eu une autre carrière professionnelle auparavant[8], ou d’avoir commencé un contrôle depuis plusieurs mois[9], pour se frotter à la clinique. S’il reconnait, dans sa propre cure, que tel est son désir, il est invité à ne pas tarder.
Cette pratique de la clinique psychanalytique ainsi encouragée invite le clinicien à s’engager avec ardeur dans sa propre cure et dans sa formation. Devant l’étendu du travail qui l’attend, pour s’orienter dans la cure et y tenir son poste, le débutant n’a pas d’autre choix que de surmonter ses résistances et de se mettre au travail. Il le fera à son rythme mais il ne pourra en faire l’économie, il en est de sa responsabilité éthique. Et pour que cela prenne forme solide, il a à trouver, à ses côtés, des cliniciens expérimentés, à qui incombe également une responsabilité, celle de participer à cette formation qui pour eux, a déjà, et continue, de porter ses fruits.
La psychanalyste Radmila Zigouris énonce cela d’une bien jolie façon, que je vous livre : « Oui, il faut savoir accueillir quelqu’un qui arrive dans une association d’analystes. Il faut savoir lui faire une place […] C’est un vrai engagement de compagnonnage envers celui ou celle qui arrive. Il faut savoir ne pas se moquer de ceux qui sont paumés, leur facilitait la tâche, leur faire confiance. Parce que c’est ce qui manque, la confiance : être en confiance avec des collègues plus expérimentés, ne pas se tirer dans les pattes. Les analystes sont souvent féroces les uns avec les autres. Ils s’imaginent que c’est un signe d’intelligence »[10].
L’avenir de la psychanalyse dépend de cet engagement des cliniciens à la faire vivre et à réunir les conditions pour que les générations suivantes en fassent de même.
Et ils savent, pour être passé par là, que c’est par le travail, l’étude, la clinique, la cure personnelle, la culture qu’il est possible de tendre vers la position éthique que cette clinique psychanalytique exige.
Il ne s’agit pas d’ôter au jeune clinicien la responsabilité qui est la sienne dans sa formation. Il s’agit plutôt pour chacun de soigner, de cultiver ses propres responsabilités envers la psychanalyse.
C’est ainsi que Safouan traduit la célèbre formule de Lacan : « L’analyste ne s’autorise que de lui-même », au sens où « l’analyste ne peut pas remettre les responsabilités de son acte sur le compte de qui que ce soit »[11].
Autrement dit, c’est au clinicien que revient la responsabilité d’apporter la garantie du sérieux de sa formation.
Une jeune patiente, bien loin de ces considérations mais en proie à une forte résistance à prendre les responsabilités qui lui permettraient de se dégager de la position précaire qui est la sienne, me disait très récemment : « Je considère les responsabilités comme un poids … mais l’autre jour, elles me sont plutôt apparues comme un cadeau que l’on se fait à soi-même, qui permet de grandir ».
C’est exactement ce dont nous avons à nous inspirer pour qu’une Ecole de psychanalyse soit un lieu où il est possible que cette responsabilité, qui a pour autre nom le désir, s’épanouisse.
[1] Lacan, J. (1978), Conclusion au 9e Congrès de l’École Freudienne de Paris sur « La transmission », Lettres de l’École, n° 25, vol. II, 1979, p. 219.
[2] Safouan, M. (1983), Jacques Lacan et la question de la formation des analystes, Seuil, Paris, 1983, p.63.
[3] Porge, E. (2005), Transmettre la clinique psychanalytique, Eres, Paris, 2005, p.45.
[4] Lacan, J. (1957), La psychanalyse et son enseignement, Ecrits I, Seuil, Paris, 1999, p. 451.
[5] Safouan, M. (1983), Jacques Lacan et la question de la formation des analystes, Seuil, Paris, 1983, p.48.
[6] Lacan, J. (1972), Le séminaire, Livre XIX, … ou pire, Seuil, Paris, 2011, p. 218.
[7] Lacan, J. (1964), Le séminaire, Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Seuil, Paris, 1973, p. 27.
[8] Moreau Ricaud, M. (2002), Se former au Quatrième Groupe, Intervention au colloque « Y a-t-il une unité de la psychanalyse ? » organisé par Cultures en mouvement, Paris, Juin 2002.
[9] Bonnet, G. (2005), Comment peut-on être psychanalyste ?, L’Esprit du Temps, Paris, 2005, p.56.
[10] Zygouris, R. (1974), L’ordinaire, symptôme, D’octobre éditeur, Paris, 2012, p.29.
[11] Hoffmann, C. & Safouan, M. (2015), Questions psychanalytiques, Hermann Editeurs, Paris, 2015, p.102.
Pour aller plus loin :
- La revue de Psychanalyse et de Clinique Médicale n°36 : Quel avenir pour la psychanalyse ?
- Les extraits vidéos du colloque correspondant