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Comment soigner les maladies somatiques chez les patients avec des troubles psychiatriques à Paris 75 et en région parisienne ? 

Madame Béatrice Borrel, qui préside l’Union nationale des amis et familles de malades psychiques (UNAFAM) a saisi l’occasion d'un congrès consacré aux soins somatiques et à la douleur en santé mentale, organisé par l'ANP3SM [Association Nationale pour la Promotion des Soins Somatiques en Santé Mentale] en juin 2016 pour alerter les professionnels du champ médical.http://www.infirmiers.com/votre-carriere/votre-carriere/somatique-trop-souvent-neglige-par-soignants-psychiatrie.html

Son intervention a pointé le manque de coordination entre les différents acteurs médicaux qui interviennent autour du patient atteint de troubles psychiques. Il y était relaté que les psychiatres ne prennent pas assez en compte le suivi médical des patients, leurs atteintes somatiques et leurs conduites addictives, c'est-à-dire l'ensemble de leurs symptômes : organiques, corporels et psychiques.

Béatrice Borrrel a indiqué que les malades psychiques ont moins recours aux parcours de soin général car ils formulent rarement une demande de soin, en appréhendent difficilement les contraintes, et vivent parfois avec anxiété les rencontres avec les médecins.

La famille et l'entourage peuvent alors se sentir dans le devoir ou l'obligation de soutenir, voire de se charger, de ce parcours de soin.

L'UNAFAM en appelle donc à ce que "la prise en charge somatique des personnes souffrant de pathologies psychiques chroniques sévères" soit une priorité de santé publique. Elle demande que soient encouragés : la formation des médecins, la valorisation du rôle des professionnels paramédicaux et sociaux et des proches, et le développement de l'éducation thérapeutique des patients. D'autres pistes sont envisagées : la rédaction d'un guide de bonnes pratiques, l'alerte des soignants quant à la discrimination dont ils seraient les auteurs, la création de service de consultations psychiatriques et somatiques dans les mêmes lieux de soin.

La stratégie de soin au RPH, à Paris et en Ile de France est la suivante : les psychothérapeutes, psychologues cliniciens ou psychiatres, diplômés de l'université, mais surtout formés à la psychanalyse, proposent au travers de leur consultation, une autre voie possible : celle de la clinique du partenariat. Celle-ci consiste à ce que les cliniciens travaillent main dans la main avec les médecins, ceux des services hospitaliers, ceux de médecine générale, de psychiatrie, ou les médecins en ville, à Paris ou en région parisienne. Nous recommandons aux médecins de pouvoir favoriser le transfert vers un psychothérapeute ou un psychanalyste dès que les patients qui les consultent leur font part de symptômes, organiques, corporels ou psychiques, qui les font souffrir. Les malades chroniques, qu'il soit question de maladies cardio-vasculaires, de maladies auto-immunes, d'hépatites, de diabète, ou d'autres encore, peuvent tirer un bénéfice immense lorsqu'un suivi psychothérapeutique est mis en place. Les symptômes corporels, parfois appelés symptômes psychosomatiques, sont également un motif de consultation sérieux pour contacter un psychothérapeute, psychologue ou psychiatre.

Du côté des psychothérapeutes et des psychanalystes, nous invitons les patients à consulter leurs médecins lorsqu'un symptôme se manifeste dans leur corps ou dans leur organisme. Et nous remarquons qu'au fur et à mesure de l'avancée de leur psychothérapie ou de leur psychanalyse, le soin qu'ils apportent à la parole et au corps croît et que, d'eux-mêmes, les patients peuvent prendre la responsabilité de consulter un médecin pour leurs symptômes.

Le patient est au cœur de cette clinique. C'est du soin de sa parole dont il va être question avec le psychothérapeute ou le psychanalyste. Le travail, symbolique, qui va se tisser à l'aide du clinicien permettra au patient, petit à petit, de prendre en charge la responsabilité de sa vie, de sa santé, de son autonomie.

Le patient, en premier lieu, y gagne, ses proches y gagnent et le système de soin et de santé en général y gagne.

Les schizophrènes, les "bipolaires", les personnes que certains professionnels diagnostiquent "borderline" ou "état-limite" n'ont pas a être mis au ban du système de santé français. Ils peuvent, grâce au travail psychothérapeutique par la parole, s'inscrire autrement dans le rapport qu'ils entretiennent avec le monde, la société, l'autre et leur propre corps.

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter ces sites de psychologues et psychothérapeutes à Paris :
Site de Diane Sourrouille, psychothérapeute et psychologue, Paris 9
Site de Ouarda Ferlicot, psychothérapeute et psychologue, Nanterre
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